Hier, je suis tombée sur un article qui m’a interpellée : Non il n’y a pas qu’une façon de vivre sainement : ma petite montée de lait (de vache). C’est le titre qui a d’abord retenu mon attention puisqu’il y a deux semaines, j’avais publié un billet sur ma montée de lait végétal sur le blogue. Dans ce billet, j’exprimais ma frustration de me sentir jugée par les omnivores. La lecture de l’article de Catherine Lamorthe, omnivore qui partage le fait qu’elle se sentait oppressée par le végétarisme/végétalisme diffusé sur les réseaux sociaux, m’a fait réfléchir.
Depuis que j’ai adopté le végétarisme et ensuite le véganisme, je me suis souvent sentie observée et critiquée par mon entourage. Je suis souvent gênée lorsque je demande des changements à mon plat au restaurant ou lorsque j’amène mon repas aux évènements où il n’y a aucun choix végétalien. Je suis toujours un peu mal à l’aise lorsque je dois expliquer pour la énième fois la raison de mon véganisme. Me faire dire « ouin tu ne dois pas manger grand-chose » me met hors de moi. Mon raisonnement fut que les gens critiquent souvent ce qu’ils ne comprennent pas. Donc, j’ai décidé de créer un blogue qui va me permettre non seulement de partager mes opinons sur un sujet qui me touche beaucoup, mais qui va également être un lieu de diffusion pour des recettes simples et végétaliennes. Le tout pour rendre le véganisme accessible à tous. Pas que je désire convertir la terre entière, mais je vise plutôt à faire connaître ce mode de vie et ce genre d’alimentation.
Je l’ai déjà mentionné précédemment, je suis devenue végane uniquement pour des raisons éthiques. Malgré le fait que je sois nutritionniste, l’aspect santé ne m’interpellait pas assez pour effectuer un changement dans mon alimentation. Je suis d’avis qu’on puisse très bien manger un hamburger juteux, du bacon croustillant ou encore du fromage fondant de temps en temps et demeurer en excellente santé. Tout est une question d’équilibre.
Je suis une bavarde. J’aime partager mes découvertes, discuter des sujets sur lesquels j’ai lu, faire goûter mes nouvelles recettes et évidemment partager le tout sur les réseaux sociaux. Je n’ai jamais cru que je pourrais déranger les gens ou que certaines personnes puissent se sentir jugées par tout ce que je diffuse sur le véganisme. Peut-être que je suis trop concentrée sur mon petit nombril ?
P.S. Vous avez le droit de manger ce que vous voulez !
P.S.S. Vous n’êtes pas obligés me suivre sur les réseaux sociaux.
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